Fédération générale des travailleurs de
l’agriculture,del’alimentation
des tabacs et des services annexes
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LETTRE OUVERTE
Les conséquences de la représentativité :
Quelque délégués CGT ont eu la bonne idée ce mercredi 03 novembre 2010 d’envahir les locaux de l’organisme paritaire ISICA Prévoyance où se déroulaient les travaux sur le toilettage de la Convention Collective de la Boulangerie Industrielle.
En venant en nombre, ce qui ne représente en rien une marque de courage dans les faits et actes, ces personnes ont eu l’occasion de faire part aux membres présents le fondement de leur pensée « unique » et appréciation négative quant aux résultats des négociations paritaires et la signature des accords.
Pour Force Ouvrière, ces accords représentent des avancées et des augmentations sociales significatives pour les salariés les plus démunis.
Pour Force Ouvrière, cette récidive de la CGT est inadmissible dans le sens où :
- Cette action irrespectueuse vis-à-vis de l’ensemble des partenaires sociaux, menée par le secrétaire fédéral CGT est minoritaire par rapport aux positions adoptées par les autres organisations syndicales ;
- Les accords de branche signés par les organisations syndicales sont majoritaires en nombre ;
- Les actions menées par la CGT privent les salariés du secteur des avancées rapides que nous pourrions mettre en œuvre dans les entreprises et retardent l’élaboration de la nouvelle CCN ;
- Ces mêmes personnes transgressent les règles du dialogue social, productives en avancées sociales.
Pour Force Ouvrière, ce qui arrive n’est que le fruit de la signature de la position commune adoptée par les organisations patronales et la CGT , qui soit dit en passant, donne la possibilité aux entreprises de revenir de manière moins favorable pour les salariés sur les dispositions prévues par la convention collective !
Cherchez l’erreur !
Force Ouvrière n’a eu de cesse de condamner cet arrangement entre amis, tout comme ces actions menées par ces mêmes personnes qui se disent protecteurs des acquis sociaux des salariés.